Au vol des hirondelles, j'ai suivi mon chemin
Mis mon sac sur l'épaule, pris bâton de pélerin
Pour aller aux devants des heures de mon destin
Et découvrir le monde, infini et sans fin
Au fil des paysages, j'ai rencontré le vent
Qui chantait sa complainte sitôt soleil levant
Il racontait le ciel et son bleu émouvant
La douceur des nuages l'acompagnant souvent
Au détour d'un rivage, j'ai croisé l'océan
Qui inventait des vagues assis sur son séant
Emportant vers le large dans ses rouleaux géants
Ondes tendres et sauvages aux cris des goélands
De vallons en coteaux, de monts pour l'esacalade
Les rumeurs des sous-bois murmuraient sérénades
Comme étaient agréables pas de ma promenade
Avant de découvrir l'envers de ma ballade
Car la vie n'était pas que blancheur de l'hiver
Elle rougeoyait de peine aux rigueurs de la guerre
Cotôyait tant de doutes, d'horreurs et de misère
Recherchant l'espérance dans ses souvenirs d'hier
En entrouvant mon coeur je jetais pêle mêle
La quiétude et les cris des aurores nouvelles
La beauté, la laideur d'une vie caractérielle
Celle qui nous mélange pour nous rendre éternels...