J'ai libéré le vent au hasard des frontières
Inventé des torrents au milieu des rivières
De touches de vert tendre, j'ai teinté l'horizon
Accroché un sourire sur astre en pamoison.
J'ai chassé la misère vers d'autres galaxies
Rallié ennemis de guerre, paraphé l'amnistie
Parsemé les nuages de milliers de bisous
Pour en faire des caresses qui pleurent sur ta joue
J'ai chargé les oiseaux d'écrire un concerto
Pour bercer tes matins de leurs doux trémolos
Fait éclore des fleurs au jardin de la vie
Pour parfumer l'aurore d'effluves de l'envie
Tu me diras peut être ceci n'était que rêve
Mais aux yeux du poète jamais il ne s'achève
Car aux mots qui s'écrivent il n'est rien d'impossible
En dansant sur deux rimes ils rendent songes crédibles...