Merci la vie

Explique moi pourquoi mes mots
N'ont envie de parler qu'à toi
Que chaque jour ils sont cadeaux
Qui ne résonnent qu'en tes sous-bois

Pourquoi se teintent ils de tendre
Dès qu'ils se penchent sur ton regard
Et qu'ils ne cessent de t'apprendre
En se parant de mille égards

Près de toi ils retrouvent foi
En des demains faits d'incertain
Ils s'apaisent inventant des joies
Quand ils s'accrochent à ta main

Ils créent des désirs de surnombre
De mélange et d'éclats de rire
Eclairant heures de mes pénombres
De la mutinerie d'un sourire

Qu'ai je fait pour te mériter
Et pour retenir ton écoute
Je n'ai plus rien à redouter
Tant que tu es là sur ma route

Je loue le seigneur de là haut
De t'avoir mis sur mon chemin
Ton coeur est présent le plus beau
Toi l'amie de tous mes matins

Je vais arrêter. je ne veux pas que mes mots te gênent.
Juste chaque jour apporte son flot de mauvaises nouvelles. Une collègue qui enterre sa maman demain, une amie qui fait des tonneaux en voiture, sherazade en larmes parce que le chien de son voisin est mort dans ses bras, Lily qui m'appelle au milieu de son traitement... je ne sais plus trop où j'en suis en ce moment. Et quand je me tourne pour trouver une épaule solide ben... c'est la tienne que je trouve. Mon point d'équilibre pour éviter la chute. Alors ça me donne envie de te dire que je t'aime fort...
Et puis demain ma mamie aurait eu 98 ans, et puis ce boulot me saoûle et puis je suis fatiguée et j'ai besoin de vacances. Alors pardonne moi de m'appuyer trop fort sur ton épaule. J'ai conscience d'abuser. Et puis on m'a appris à dire merci...
Prends soin de toi surtout.

Pas a, aurait eu 98 si elle n'était pas partie... Et puis je sais que ma béquille va se casser la figure à force qu'on soit trop nombreux à s'appuyer dessus. mais comment faire quand on me sollicite . Raccrocher au nez de ceux que j'aime et qui souffrent ? je ne sais pas comment on fait même si j'ai conscience que l'eau va bientôt déborder de mon vase.
Demain sera un autre jour. je vais aller dormir ça va m'éviter de penser.

Contemple la lueur de ta chandelle
Les papillons nocturnes te révèlent
Que même dans les nuits
Dans les déserts sans lune
Ni étoile ni éclair
La vie existe
Aie la joie de vivre
Tu vivras

Merci chère Fripou

Belle pensée pour TOI