Dors mon ange, sommeille, au tendre de mes bras
Et laisse toi bercer aux battements de mon cœur
Je t’inventerai l’aurore et le bruit de mes pas
Partant à ta rencontre pour t’offrir mes ailleurs
Dors mon ange, je veille, savourant tes secondes
Je t’écrirai des vers de ma plume amoureuse
Pour te les murmurer quand tes heures abondent
Lorsque mes mains de toi deviennent aventureuses
Dors mon ange, mon oiseau, mon petit écureuil
La fièvre de mes nuits, la joie de mon surnombre
Laisse moi confortable devenir ton fauteuil
Celui de tes pensées quand le jour se fait ombre
Dors mon ange, ma merveille, ma marée d’équinoxe
Laisse moi être la vague qui caresse tes rivages
Tu es dans tous mes doutes merveilleux paradoxe
Celui de mon espoir au sable de tes plages
Dors mon ange adoré, blancheur de mes nuits noires
Laisse moi être la faiblesse de tes heures d’attendre
Etre le plus doux démon de tout ton purgatoire
Détenir ton savoir pour mieux te désapprendre