Nombre de messages : 5494 Age : 63 Localisation : LES MAZURES Emploi/loisirs : Poète, Photo-Infographiste, Peintre Humeur : artistique ! Date d'inscription : 30/09/2008
Cela sentait paperassière Une plume qui bredouille ses exploits Soulevant de ces montgolfières D'un goût de mouillé, d'un vent de chaud et froid Et puis j'en ai perdu l'atmosphère...
Cela se risquait dans les bruyères Glissant du bleu au vert, flou à terre et puis Cela dégringolait les rivières Épousait les vagues et les clapotis Et puis j'en ai perdu l'atmosphère...
Cela rendait hospitalière La joie qui flottait sur tous, à leurs contours, Pour que plus douce et justicière La Beauté ne fasse jamais demi tour Et puis j'en ai perdu l'atmosphère...
Cela frissonnait aux monastères Posant sur les étincelles vert-de-gris Une semence de Lumière Incendiant de sa vérité l'incompris Et puis j'en ai perdu l'atmosphère...
Cela venait des sens, de naguère, De l'ambiguë Invisible contiguë A toutes ces grèves étrangères D'oubli de mémoire, d'hier corrompu, Et puis j'en ai perdu l'atmosphère...
Cela s'effaçait sans manière Qu'éthéré et dénué d'hésitation Omettant d'en être délétère S'immisçant entre les voiles par passion Et puis j'en ai perdu l'atmosphère...