DESTIN DE POETE

Destin de Poète

Cher détenu au boulet volatile
Bien trop lourd pour tes chevilles d'errant
Elèvant les mots au Zénith qui file
D'une plume trempée d'encre de sang
Je loue ton courage de rester nu
A tous les vents violents des opinions
Qui fardent d'or ou noir tes avenues
Tandis que tu cherches la communion
Dans l'Au-delà des intuitions fragiles
Te reconnaissant en chaque heure-ride
En toute cruauté au mal qui vrille
Les corps d'odieux, les tempes d'insipide
Pour attendre plus que la fin du temps.

Cher poète maudit d'être ingénu,
De vouloir naïvement aimer fou,
Le tordu, la terre, l'homme, les nues,
Saugrenu dans tes passions sans tabou,
Incohérent d'illusions, de chimères,
A tous les vents violents des sentiments
Né insoumis à la fièvre amère,
J'exulte tant de ton égarement
Qui démure mon coeur à coups de zèle
Fébrile à reconstruire mieux d'âme
Mes sens et l'Essentiel, Cieux parallèles
Où chantent tes tourmentes et tes drames
Pour attendre plus que la fin du temps.

© La Belle

Le poète a ses tourmentes, son destin défile
à mesure des mots exprimés, des douleurs
écrites, le désir intense d'alléger ses souffrances
intérieures.

amitiés,

André,épervier

Merci André de ta lecture et de ton commentaire

Le destin d'un poème est effectivement plus compliqué qu'il n'y paraît au premier abord ...

Bonne journée à toi