J'avais rêvé d'un monde où l'homme serait humain
Où faire battre son coeur ne serait jamais vain
Mais terre de mes ancêtres a perdu vocation
Elle annone, balbutie, sans frisson d'émotion
Nous étions pourtant frères en un premier matin
Mais l'univers trop vaste s'est perdu en chemin
Le pouvoir, la puissance, sont entrés dans le jeu
Nous voilà désunis, isolées et envieux
Même le ciel ne sait plus inventer des sourires
Envahi de nuées, la grisaille il attire
Se peuplant de lueurs d'étoiles en plein râle
Qui se meurent de chagrin loin de leur piedestal
Sur ces rivages sans âme j'ai trouvé un îlot
Lui ai donné ton nom pour partager tes flots
Il prone l'affection, la tendresse et l'amour
J'y ai posé mon coeur pour qu'il batte toujours...