Puisque j’oublie tout de mes rêves
Je m’en invente quelquefois
Ils ont le parfum de tes grèves
Et résonnent de mes émois
Ils me murmurent tes je t’aime
Tous ceux que tu ne diras pas
Font de ta tendresse un poème
Pour réchauffer tous mes frimas
J’aimerais dormir à l’infini
Ne plus jamais me réveiller
Croire enfin que je suis en vie
Avoir ton cœur pour oreiller
Mais tout cela n’est qu’illusion
Le jour est morne et solitaire
Aurais-je jamais sa permission
D’imaginer que je peux plaire...