Son regard ensorcèle scrutant nos intérieurs
Révélant dans nos ombres des traces de lueur
Elle a l'oeil du poète qui sait voir l'invisible
Inventer mille mots pour dire nos indicibles
Dans son coeur qui attise nos tisons mal éteints
Elle nous fait une place à la table du festin
Enrichissant nos heures de la joie du partage
En nous offrant l'écho des pas de son courage
Elle a de l'exclusive une notion personnelle
Invectivant le temps qui lui serait infidèle
L'amour d'une tigresse veillant sa couvaison
Mais l'écoute sincère d'une libre inclinaison
Elle est le vent qui souffle, le soleil qui apaise
La caresse d'un nuage posé sur nos falaises
Mélange de feu et d'eau en terre d'amitié
Semant à la volée de l'or sur nos sentiers...