LES POEMES DE GUS

La maison de pierres

Le hasard d'une promenade,
J’entends des vieilles pierres chanter,
Le clavecin d'une belle bourgeoise,
La maison joue s’imprègne de la sérénade,

Une grille de fer forgé bien fermée,
Ajourée elle me laisse le regard porter,
Une allée de pavés gris taillés invite à entrer,
Les oiseaux dans le jardin reprennent la douce mélodie,

La bâtisse de blanc revêtue, aux quatre fenêtres,
Un toit cossu, un petit vasistas semble ouvert,
En dessous quatre fenêtres et cette musique ancienne,
Verrais-je la belle apparaitre, à l'une d'entre elle,

Une allée qui se coupe en deux chemins,
Laquelle me conduira vers un autre destin,
Les arbres murmurent sous une faible brise,
Cette porte au bout d un petit escalier me tente,

Je me laisse aller vers une verte pelouse,
Une dépendance surmontée d'une cheminée,
Le soleil me réchauffe, l'aubade continue insistante,
Une voix douce la belle se fait chantante,

La grille aux belles rosaces se tient fermée,
Comment ai-je pu en ce lieu pénétrer,
Point de belle n est apparue je n'ai fait que rêver,
Et pourtant les pierres continuent de chanter...

© GUS

Very Happy

Rêves de femmes

Errance au bord des rêves de femmes,
La nuit me guide entre leurs songes,
Les envies et les désirs du bonheur,
La vue idyllique d''un monde meilleur,

Sous le toit, chambre de fille florissante,
Autres sentiments, les premiers amours
Émois, révolutions, tendres émotions,
D'une vague son corps se laisse gagner,

Les chemins surprenants du sommeil,
Dans cette robe aux fleurs de printemps,
Les odeurs des folles herbes couchées,
Sous l’emprise d un amant passionné,

Elle sourit dans sa nuit émerveillée,
Ce jour tant attendu demain sera là,
Cette enfant qui lui parle et lui rappelle,
Que demain le plaisir d'être mère,

La maison silencieuse est tristement si vide,
Elle entend encore les petits pas des enfants,
Son tendre amour perdu avec l'âge et le temps,
Encore un peu plus sa raison qui s’enfuit,

Sur les chemins de la nuit où elles dérivent
Les femmes de tous âges me transpercent,
Mon âme vagabonde vers ces secrets percés,
La vision éphémère des rêves de femme

© Gus

Voyage

De cette valise je ne me séparerai,
Elle contient les mots de mon bonheur,
Des parfums des odeurs des lueurs,
Haut le cœur sur les routes je repartirai,

A chaque chose sa place mes secrets,
Ceux des alcôves des nuits d’amour,
Les bruits de nos corps tendrement enlacés
Cette boite au contenu parfois si déplacé,

Une chemise tâchée d'un rouge à lèvres,
Un parfum laissé sur le bord d'une manche,
Toutes les marques de vos empreintes,
Les traces de vous ne me quittent plus,

Bien rangés dans un coin entre deux linges,
Les pinceaux ont servi à vous peindre,
Les gestes d'un artiste sur votre peau caressant,
Là où se réveillent les désirs et vos sens,

Cette photo bien cachée des regards indiscrets,
De dentelles de voiles et de mousselines drapées,
Là où vous avez dans le miroir posé pour moi,
Me rappelle ô combien la beauté de vos charmes,

Entre deux pages de ce carnet de voyage,
Effeuillés les pétales de votre sensualité,
Quelques mots vous disent que je suis envoûté,
Je reviendrai par le même chemin vous honorer.

© Gus

LES POEMES DE GUS - Page 2 Amoureuxsousleau2

Dérapage

le bleu du ciel silence, ce soir
des étoiles qui louchent, des doubles,
je me casse la tête sur une marche,
dérapage, j'évite la peau de banane,
porte en battant nez en vrac cassé,
éclaircie ciel bleu, lumière soleil,
j'aperçois la fin de l'horizon c'est bon,
dérapage j'évite la peau de banane,
la mer les mouettes et des poissons,
palmiers, sable fin chaleur et rêve,
j'ai pris l'avion de loin pas de frontière,
dérapage j'évite la peau de banane
elle danse et ondule sur la plage,
j'approche d'elle sous la chaleur,
voilure, devant moi un bateau passe,
je la cherche du regard hagard,
et au diable les peaux de bananes
des ombres palmiers entre deux,
son corps balance encore une chance,
la vraiment il faut que j'avance, une danse,
plus de dérapage vient enfin la lumière,
des bras se tendent je suis en transe,
cette musique balance dans ma tête,
un corps de rêve sur une peau noire,
les vagues nous roulent sur la grève,
les drogues douces de l'amour fou,
dérapage j'évite la peau de banane,
et moi qui croyais que tout cela était fini.

© GUS

LES POEMES DE GUS - Page 2 Dansunverredeaut

Les photos de Revillard

Je suis comme ça ...

Je suis là est c'est le bon soir,
Dérapage et glissade dans le noir,
Je me fous de la virgule et du texte,
Mauvais là sont les écarts,
Pas de rattrapage, je l'ai tournée,
La page dommage, j'en rage,
Madame je coule ou je nage,
Point de cordages pour me sauver,
je garderai le goût du sel et je me suis noyé...

© Gus

Sad

L'aube du jour

Le jour n'est pas toujours le jour,
L'heure de l'attente du bonheur,
Précieuses les minutes du coeur,
Quand après l'amour toujours je cours,
L'espérance d un temps nouveau,
Où je porte au dessus de moi bien haut,
Les couleurs de vous bien aux chauds,
Même si je plie le dos sous vos courbes,
Sous les tendres caresses de vos mains,
J'entrevois le lever du soleil de demain,
Pour mieux encore vous aimer le matin.

©Gus

LES POEMES DE GUS - Page 2 Lamoursansfin

Sans fin

Il n'est nul temps que le vent qui m'emporte,
Dans des lieux ou tes charmes ouvrent les portes,
Des amours grecques et des dieux en cohortes,
Tant que les cieux ne feront que de toi je ne sorte ?

Quel paladin de l'amour devrais-je combattre,
Dans la clarté du matin les armes à la main,
Je te quitterai pour entrer dans ce mauvais théâtre,
Sans savoir si le soleil pour toi brillera demain ?

Quel est l'enragé sombre ordonnateur des coeurs,
Juge sans paix et sans loi des amours perdus ?
Le mien sera d'une pique ou d'un glaive percé,
Je défendrai mon droit de t'aimer avec honneur !

© Gus

LES POEMES DE GUS - Page 2 Decrocherlalune

Échelle et amour

Tard je passe le soir dans le noir,
Je suis en bordure du brillant miroir,
Une fenêtre deuxième étage ce soir,
Échelle je pose pour enfin te voir.

Cette lanterne, lampe à huile le vent,
Elle souffle la brise et me prend surprise,
Noircie la flamme il n'en reste que fumée,
Bien avancé malin équilibre maintenant.

Ras de l'herbe je perds deux de mes dents,
Point de gloire une chute sans élégance,
Juste pour apercevoir de toi un semblant,
Je reste en âge d'éviter tant de tourment.

Là ne reste que la joyeuse parodie,
Qu'il faut mieux parfois de garder son lit,
Mais qui n'aurait jamais ce grain de folie,
Pour une femme qui avait déjà dit oui ?

© Gus

LES POEMES DE GUS - Page 2 Partoutoutues

Je hais cela ...

Je ne serai point là quelque temps,
Je garde en moi le souffle du vent,
La brise de tous les tendres moments,
Les caresses de te vouloir intensément ...

Si le temps se compte en semaines,
Pas de fin à notre chemin,
Au 21 ème jour je serai de retour.

© Gus

A l encre

Un amour reste un amour, lequel
Le vrai celui qui aime et comment,
Celui qui reste dans l'âge et le temps,
Vieillissante toujours plus belle,

Vivre autour de ton lit, aujourd'hui aussi
Un amour câlin, ne jamais le rompre
Mon monde est fait de plusieurs vies,
Mais l'amour n'en tient pas le compte,

Des mots, des lettres, sur du papier,
Je te lègue sans fin le fil de mes pensées,
Dans l'encrier la douceur de te désirer,
Virgules, points et accents pour mieux t'aimer.

©Gus

Sad

Des mots

Quelques mots, une ligne, deux syllabes,
Que dire au travers des points d'interrogations,
Que faire quand la vie n'est qu'exclamations,
Pourtant j'aime cette incroyable ballade,

Ils pointent et ils flèchent et se redressent,
Le contour de tout les carrés ne rien manquer,
Outragées vous êtes sur vos volumes,
J'aime la multiplication de vos oeuvres,

Encore se resserrent le résultat et la note,
Appréciations, discours sur le parcours,
L'encre et la plume pour vous à la une,
Gravés à l'encre de sur mon parchemin .

© Gus

Contre balance
du Temps

Un petit peu de toi, j'ai espéré là,
Point de toi. Je ne veux que m en vouloir.
J'ai été pris au centre de ma vie,
Enfants et, que dire, retrouvailles...

Humm de toi plus encore tendre,
Des secrets que je ne veux rendre,
Des gestes et des mots d'ailleurs,
J'ai perdu sur le temps du bonheur,

Une horloge a deux aiguilles, heures,
L'autre se bouge minutes, je suis là,
Contre balance du poids, je suis sur toi,
Hélas, tout ne me fait que, te vouloir Toi ....

Gus

Lady Symphonia

La Dame

Le diable est passé sur l échiquier,
Personne ne bouge la reine ou le roi,
En traverse le pion chevalier Léon,
Pour la tour ce n est pas le tour,
Le jeu en vaut il la chandelle,
Quadrature et je retrouverai ma belle.

J'aime le jeu entre nous deux

© Gus

:fl:

Les Amantes

Le temps qui s'étire et efface
Quelle image me rend la glace
Les rides du temps qui passe
Mais de vous jamais je me lasse

Le printemps de nos instants,
Vers vous je venais en amant,
La porte ouverte de vos salons,
Nous nous y aimions tendrement,

L' été de nos belles années,
Le chants joyeux de vos beautés,
Sans raison je vous ai tant aimé,
Des jours passés vous regarder,

L'automne des douces couleurs,
Les femmes de tout mes bonheurs,
Ces maisons pleines de chaleur,
Ou chaque jour battent vos coeurs,

L' hivers de nos amours déplacés,
Au dela du temps et des saisons,
Si l'argent légerement vous couvre,
Amantes vous aime avec passion.

© Gus

Sad

Histoire de fou

Page blanche je vais faire la manche,
Seulement les cotes, oui ça découpe
Mais non, je te promets pas d entourloupe
Au pire toi et moi on se tire en chaloupe

Pas de vent où est passé le capitaine
La brise la haine je file sur la mitaine
Je délire je suis le fou en pleine mer
Je brise le vent et je coule ma Douce

Un port une plage et je me laisse échouer
La brise me jette entre les remparts de ce mur
A moi ! Avant que je me laisse enfermer
Je reviens dans ton monde ... me faire aimer...

© Gus

Accord

Juste un petit mot, pas un mot de trop
Un mot comme celui la ou celui ci
Un mot de ci de la sol mi ré do
Un mot qui pour toi chante en fa en sol
Il lui arrive de courir pour ne point te voir partir
Parfois le il chante mais toujours pour toi
Il résonne et écoute le son de tes contours,
Pour mieux en faire le tour mon amour,
Et elles vibrent les cordes de ton corps,
Que le pianiste accordera entre ses doigts,
Je sais alors pourquoi je me suis assis au piano.

Gus

:violo:

Aux femmes

A la femme qui m'a donné naissance je rends hommage,
Aux femmes de toutes les années, de toutes les couleurs,
Aux femmes qui se battent pour survivre dans ce monde,
Aux femmes de tous les métiers, de toutes les corvées,
Aux femmes du jour, de la nuit, qui donnent de l'amour,
Aux femmes que l'on ignore au quotidien mais si présentes,
Aux hommes qui sans femme continuent à se perdre,

De toutes je vais devoir me rappeler en ce jour où je suis né
Bons baisers en cette journées du 8 Mars.

© Gus

:mer:

» LES POEMES DE NIALA ...
» LES POEMES DE MARC BLAYOT
» LES POEMES DE YOLANDE AUDOUIN
» POEMES DE PIERRE DURAND - NOTES TRISTES
» POEMES DE PIERRE DURAND - NOTES GAIES