Au détour d'un chemin perdu dans la forêt
Une chapelle étrange, plantée dans le rocher
On dit que Saint Gildas quelquefois apparait
Pour faire sonner la cloche dans la pierre nichée
Oasis de verdure aux abords du Blavet
Qui s'écoule paisible entre rives sauvages
Un petit banc de bois posé à son chevet
Repose le promeneur épris du paysage
Le silence transcende la majesté du lieu
Qui se laisse bercer par le chant des oiseaux
Un escalier de pierre trône là au milieu
Chaire sur l'horizon qui contemple les eaux
Havre dédié à la paix qui fait le coeur ivresse
Qui imprègne d'émois et de douce quiétude
Rien qu'en fermant les yeux ressentir la caresse
D'une risée de vent qui invente certitudes...