Certaines heures isolent plus qu'elles n'accompagnent
Je me sens quelquefois comme d'une autre planète
A chacun ses angoisses et les murs de ses bagnes
Vous me fermez vos portes seule avec mes défaites
J'ai souvent l'impression de ne pas être de la famille
Est-ce donc grande faute de ne pas être en vacances
Alors on ne me dit rien, à peine quelques broutilles
Je ne fais pas partie des pages de références
Ils s'en vont chaque jour prendre de tes nouvelles
Dans cette chambre triste où ton coeur doit combattre
Et moi j'attends là bas que bribes on me révèle
Au hasard d'un appel d'un autre qui veut débattre
On ne m'explique rien et je me sens si loin
Ruminant tous mes doutes sans rien laisser paraitre
Je me sens à l'index comme punie dans mon coin
Où donc est l'horizon derrière ma fenêtre ?
Je ne vais pas faire de bruit, continuer à me taire
Tapie dans ma tanière pour ne géner personne
Qui sait un jour peut être je ferai partie de votre aire
J'entendrai autre chose que sarcasmes qui résonnent...