Nombre de messages : 5494 Age : 63 Localisation : LES MAZURES Emploi/loisirs : Poète, Photo-Infographiste, Peintre Humeur : artistique ! Date d'inscription : 30/09/2008
Sujet: PAR UN SOIR D'ETE Mer 1 Oct - 21:43
PAR UN SOIR D'ETE
Cette journée là fut chaude et longue en terre de Provence L'air et la glaise étaient chargés d'une chaleur intense Lentement les ombres s'allongeaient sous le ciel empourpré Les cigales devenaient silencieuses sous la voûte étoilée
Attentifs et émus par ce moment où tombe la nuit soudain Quand les senteurs épicées toutes ensemble se mélangent au vent Quand dans ma tête, aux parfums doux et captivants du couchant Se glissent imperceptibles, les saveurs aimées de tes cheveux bruns
Insensiblement se manifeste la caresse d’un air doux et léger Enveloppant nos corps de ce fluide tendrement câlin et frais Je sens ta peau se hérisser de plaisir et ton être vibrer de bonheur Je vois tes yeux se remplir d’étoiles scintillantes en cette heure
Caressante nuit qui me plonge au cœur de ses doux secrets Je me laisse emporter par la suavité de la terre où je suis né Et me bercent les souvenirs et les espoirs partout glanés Et j'appelle avec ardeur l'amour et l'unité en toi retrouvés
Tu m’enfermes dans tes bras qui murmurent des mots friands Et nos corps s’enlacent l’un l’autre tout en s’embrassant Nos mains refont les chemins de nos corps d’amoureux embrasés Par le feux du désir intense et la sensualité d’un soir d’été
Dans un même ensemble alors se donnent nos cœurs et le ciel S’allumant de millions d’étoiles comme des perles de lumière La chaleur de la nuit noire et brillante en nos corps affolés Laisse entrevoir les horizons où tu veux tout de suite m’emporter
Enlevant nos effets dans une dernière étreinte pleine d’ardeur Nos corps éblouis épousent le creux du lit de fraîcheur de la rivière Là, dans l’eau, nos ébats amoureux et fougueux remplissent l’air Livrant à l’univers nos plaisirs d’amour et la joie de nos coeurs
Est-ce la vague qui nous a ramenés sur la grève de la réalité Ou bien tes bras et ton corps qui un instant m’avaient ensorcelés Je me laisse aujourd’hui encore porter par la magie de ce passé Et je me souviens de cette terre aux senteurs inoubliables et aimées