LE VERTIGE

Le Vertige

Ma main glissée à la sienne
Projetée toute à son pouls
Comme un soleil aux persiennes
Vient brûler l'ombre dessous,
Ses dimensions inconnues
Je frôle, amie et aura
Pour conduire d'étendue
L'Amour enlacé aux doigts.

La douceur devient extases
Qu'aux coeurs se fendillent tant
De tristesses et de vases
Que l'on croyait imposants.
Les sangs et les pulsions mêlent
Tous leurs désirs oubliés
Le tabac à la dentelle
Des doux amants irradiés.

L'éloquence se décide
De langueur et de passion
De puissance se débride
Et redevient pulsations.
Qu'elle frôle et nous caresse
Nos verrous s'en vont rompus
En sanglots et en ivresses
Jusque là trop retenus.

© La Belle

LE VERTIGE Ericboutilierbrown

Nombre de messages : 55 Age : 82 Date d'inscription : 27/09/2011

Vertige et abandon... Les mots n'ont plus cours, et les émotions en flots impétueux emportent les amants...

Jean-François Venet a écrit:: Vertige et abandon...
Les mots n'ont plus cours, et les émotions en flots impétueux emportent les amants...

Tu as raison ... les mots n'ont plus cours ...

Et tous ce qu'il peut se passer au coeur, aux sens, et aux impressions,

est du domaine du frisson ...

Merci toi de ta lecture !

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