LE VERTIGE

Le Vertige

Des jours d'ombre sans plus de fin
Des heures sans qu'on ne nous touche
Sans main enlacée à nos mains
Néant assorti à leurs bouches

De corps rien à mon désir plein
Usée de n’être point aimée
Sans caresse d'amour ni rien
A perdre pieds inanimée

Là flétrie de n’être broyée
Le coeur froissé comme une page
Lourde de chaînes pour foyer
A tâtons contre des grillages

Ils sont des milles, ils vont sans,
Barbouillés de fausses raisons
A ne s'offrir plus languissants
De caprices nauséabonds

D'évanouissement partir
Dériver entière et stérile
Pour ne pas subir, abolir
La chair superflue et futile

Des âges sans qu'on ne nous touche
Sans que l'on mérite un baiser
En boucle des siècles farouches
Pour nous l'expliquer, puis biaiser

Puis biaiser ...

© La Belle

Biaiser pour tenter d'oublier tout le vide des jours sans tendre... Superbe.
afro

Merciiii ma Choupinette belle !! Tu comprends toujours tout toi !!

bisoussssss

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