Dans un rai de pénombre, nos tendresses enlacées
Visitaient des ailleurs aux effluves amoureuses
Inventaient des caresses aux relents opiacés
Les ivresses suaves d’heures affectueuses
Tes lèvres aventureuses détaillaient mes contours
Quand tes mains polissonnes tâtonnaient au hasard
Racontaient des peut-être, des demains, des toujours
Exauçant des promesses teintées de doux égards
Les draps se réchauffaient d’étreintes interminables
Renaissant d’un regard, d’une œillade complice
Bel amant de mes nuits, est-ce bien convenable
D’allumer dans mes yeux mille feux d’artifice
Nos cœurs se déchaînaient, réjouis d’apothéose
Quand ton corps épousait tout doucement le mien
Eternité mêlée aux heures de nos symbioses
Déversant sur nos rêves un bonheur diluvien