Heures vagabondes

Aux heures vagabondes où mon esprit s'égare
Mes pas inconsciemment me mènent vers ta gare
Je revois les sentiers qui bordent ton canal
Les grands arbres alignés au reflet diurnal

Le tram tout peint de jaune annonce son passage
Et j'entends son écho en longeant le rivage
Je traverse le pont, voilà déjà ta rue
Ses bâtisses imposantes aux couleurs incongrues

Odeurs de chèvrefeuille au fer forgé des grilles
Où dépassent parfois quelques folles brindilles
Au parking rien ne bouge, toujours les mêmes épaves
Immuables squelettes que seule la pluie délave

Deux marches de hasard posées sur le bitume
Pour rejoindre ton seuil, mes souvenirs posthumes
Une caresse aux chats alanguis sur ton lit
Une autre pour ton chien qui attend sa sortie

J'invente un doux baiser sur le miel de tes lèvres
Une étreinte de tendre pour apaiser mes fièvres
Si seulement je pouvais oublier tes ailleurs
Et retrouver la paix aux confins de mon coeur...

Citation :

Odeurs de chèvrefeuille au fer forgé des grilles
Où dépassent parfois quelques folles brindilles
Au parking rien ne bouge, toujours les mêmes épaves
Immuables squelettes que seule la pluie délave

Deux marches de hasard posées sur le bitume
Pour rejoindre ton seuil, mes souvenirs posthumes
Une caresse aux chats alanguis sur ton lit
Une autre pour ton chien qui attend sa sortie

J'invente un doux baiser sur le miel de tes lèvres
Une étreinte de tendre pour apaiser mes fièvres